Voyage au Sénégal – Avril 2011

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Accompagnés de notre correspondant Ngary NGOM, nous avons commencé notre première semaine par une rencontre avec les autorités locales de THIES
:

1) Chérif DIAGNE (directeur régional du développement économique)
2) Alliou SARR (Président de la Communauté rurale – équivalent du Président du Conseil Général en France)
Après les salutations d’usage, nous leur avons exposé ce qui a été fait par les Crayons d’Isa sur l’année 2010 (notamment en leur remettant le compte rendu de l’AG). En retour, ils nous ont exprimé leur grande satisfaction et ont adressé leurs félicitations à toutes les personnes qui se sont impliquées dans l’association.
Tant durant les discours officiels qu’au cours d’entretiens privés, ces deux autorités régionales on insisté sur un point en particulier : « Votre présence régulière dans les villages, votre intégration auprès des autorités, des villageois et du corps enseignant, votre suivi et votre engagement sur la durée sont très appréciables. Peu d’associations françaises ont cette démarche. »
A RETENIR :
ECOLES :
Une demande a été exprimée pour clôturer les écoles de PELEO et NDIRENE. Coût de l’opération (pour environ 400 m linéaires d’une hauteur correspondant à la norme sénégalaise de 1,80 m de parpaings) : environ 30 000 EUROS.
Proposition de Chérif DIANGE pour la construction à NDIRENE en 2011 d’une salle de classe financée à 50 % par la Communauté rurale et 50 % par les Crayons d’Isa. Nous nous en sommes entretenus aves le président de la communauté rurale qui n’a dit ni OUI ni NON… A nous de monter le dossier, sachant qu’il a tout de même précisé que le budget n’était pas extensible et qu’il privilégiait les écoles primaires n’ayant aucune classe.
CANTINES :
Indispensable pour une bonne scolarité. Si les enfants sénégalais ne sont pas dénutris, ils restent mal nourris, ce qui provoque souvent une scolarité en dents de scie. Les autorités locales sont clairement demandeuses de cantines dans les écoles.
SANTE :
Comme dans les autres pays du continent africain, le paludisme reste un véritable fléau au Sénégal. Avec nos faibles moyens, nous allons privilégier la prévention à Péléo et Ndirène en fournissant des moustiquaires imprégnées. A l’occasion d’une journée d’initiation dans chaque village, cette opération sera menée conjointement avec notre représentant au Sénégal, un représentant du ministère de la Santé et des infirmières du poste de santé le plus proche des villages.
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU VILLAGE :
Les autorités locales et les responsables des villages sont très intéressés par un développement économique, type poulailler et maraîchage.
Prioritaire, le maraîchage permettrait aux villageois de cultiver des légumes pour leur consommation personnelle ainsi que pour s’assurer des petits revenus grâce à des ventes sur les marchés. A noter qu’actuellement les villageois ne cultivent que le mil d’avril à fin Septembre. Le reste du temps, les terres restent en jachère, faute de semences mais aussi d’approvisionnement en eau pour l’arrosage. Il faut donc rencontrer les comités de gestion des forages environnants pour un accord d’alimentation d’eau.
Nous sommes conscients qu’un développement de l’économie des villages permettrait de parvenir peu à peu à une autosuffisance et faciliterait les conditions d’accès à l’éducation des enfants sur le long terme.
Il s’agit cependant d’un projet qui demande réflexion et qui nécessite une étude approfondie auprès des personnes ressources compétentes en la matière. Ce n’est qu’à l’occasion d’un prochain déplacement au Sénégal que cette étude sera envisagée puis discutée en Conseil d’administration.

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